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Les langues

L’enseignement des langues est un élément essentiel de l’offre éducative du LFZ. En accueillant des élèves de divers horizons, le plurilinguisme et le pluriculturalisme sont encouragés et soutenus.

ENSEIGNEMENT DES LANGUES

L’enseignement des langues en maternelle est organisé de manière paritaire:

  • 13h00/semaine en français
  • 13h00/semaine en allemand

L’organisation de la classe bilingue est la suivante : lundi et mardi en français, mercredi matin en alternance, jeudi et vendredi en allemand ou inversement. L’enseignant de langue française et l’enseignant de langue allemande travaillent en étroite collaboration.

Le LFZ propose deux parcours distincts aux élèves de l’école élémentaire :

  • Le parcours classique en français suit en totalité les programmes français et s’enrichit également de l’enseignement de l’allemand dès le CP à raison de quatre leçons par semaine. Pour cet enseignement, les enfants sont répartis en groupes de compétences : chaque niveau scolaire a cours aux mêmes heures, permettant des changements de groupes au cours de l’année.
  • Le parcours bilingue français et allemand fonctionne sur le même modèle qu’en maternelle: chaque classe élémentaire bilingue est encadrée par deux professeurs des écoles (un de langue française et un de langue allemande). Ce parcours est reconnu et autorisé par la Bildungsdirektion (Direction de l’enseignement scolaire du canton de Zurich). L’enseignement est dispensé de manière paritaire :
    • 13h00/semaine en français,
    • 13h00/semaine en allemand.

L’organisation de la classe bilingue est la suivante : lundi et mardi en français, mercredi matin en alternance, jeudi et vendredi en allemand ou inversement. Les deux enseignants travaillent en étroite collaboration.

L’anglais est enseigné à tous les élèves par des professeurs et des assistants d’anglais, à partir du CE2, à raison de deux heures par semaine, en deux séances. Pour cet enseignement, les enfants sont également répartis en groupes de compétences.

L’allemand est enseigné à tous les élèves. Il vise des contenus linguistiques, mais également des éléments de la culture du pays et des enseignements « non linguistiques » (DNL), comme par exemple les arts plastiques, l’éducation physique et sportive, la musique et la poésie.

Au collège le LFZ propose:

  • La section internationale option allemand avec enseignement de nombreuses disciplines non linguistiques (D.N.L) en allemand (par exemple l’histoire-géographie, la littérature, l’éducation musicale, la technologie mais aussi l’éducation physique et sportive). Le choix de la section internationale est conditionné par une validation pédagogique. Pour pouvoir intégrer ce parcours, l’élève doit justifier d’un niveau d’allemand très satisfaisant. Un test pourra lui être proposé. Le nombre de places est limité.
  • La section classique qui suit en totalité les programmes français et s’enrichit des cours de langue allemande, pour tenir compte de la loi du canton de Zurich sur l’enseignement de l’allemand. Dans le cadre de l’aménagement des programmes et de l’ouverture culturelle, les collégiens suivent également des cours d’histoire – géographie suisse, en français ou en allemand au choix si le niveau de l’élève le permet, à raison d’une heure par semaine. Pour cet enseignement, les élèves sont alors répartis en groupes de compétences.

L’anglais et l’allemand sont enseignés à tous les élèves, quelle que soit la section à raison de quatre heures par semaine. Ils sont répartis par groupes de compétences.
L‘espagnol ou le latin est enseigné dès l’entrée en 5ème (option facultative de deux heures hebdomadaires).

Au lycée, le LFZ propose:

  • La section européenne anglais, avec enseignement de disciplines non linguistiques en anglais
  • La section européenne allemand, avec enseignement de disciplines non linguistiques en allemand

L’anglais et l’allemand sont respectivement enseignés 4h par semaine à tous élèves, répartis en groupes de compétences.
L’espagnol est dispensé 3h par semaine et le latin est proposé en option facultative à raison de 2h par semaine.

CERTIFICATIONS EN LANGUES

Des préparations aux certificats en langues sont proposées aux élèves afin d’attester leur niveau linguistique afin de répondre à une demande courante des grandes écoles et universités en Suisse et à l’étranger.

  • Deutsches Sprachdiplom der Kultusministerkonferenz (DSD 1 et DSD2) – (A2-C1)
  • International English Language Testing System (IELTS) (B2-C2)
  • Diplomas de Español como Lengua Extranjera (DELE) (A2-C1)

F.A.Q

Un enseignement est appelé bilingue lorsque deux langues sont officiellement et structurellement présentes à l’école, parallèlement, pour communiquer et surtout pour apprendre. Cet enseignement est dit paritaire quand il est donné à parité horaire: 12 heures/12 heures.
Objectif: Amener les élèves à acquérir l’ensemble des compétences des programmes de l’école primaire et celles liées à l’emploi au quotidien d’une seconde langue.

Il est clair que le bilinguisme proposé à partir de la classe de PS n’est pas simultané comme pour un enfant qui naît dans une famille bilingue et qui dès la naissance (voire la conception) profite des 2 langues.
Dans ce bilinguisme séquentiel (exposition à la langue 2, trois ans plus tard qu’à la langue 1) où le temps d’exposition et l’environnement varient considérablement selon les familles, les compétences diffèrent forcément à la sortie du primaire. Pour un enfant qui aura démarré à trois ou quatre ans dans le paritaire bilingue, d’une manière générale, les compétences réceptives (compréhension orale et écrite) seront proches ou égales aux compétences des locuteurs natifs. Les compétences productives (expression orale et expression écrite) restent en général en deçà, avec toutefois une excellente prononciation.
En tout état de cause le modèle paritaire garantit que:
+ L’enfant aura bénéficié de la PS au CM2 de plus de 3’000 heures d’enseignement de la langue 2 et en langue 2. Cela signifie : utilisation autonome de la langue, prise de risque accrue, efficacité communicative, curiosité linguistique.
+ Que la langue 2 n’empêche pas le développement de la langue 1 et que, dans la plupart des cas, elle la stimule.
+ Que l’enfant a un bénéfice de l’enseignement bilingue aussi pour d’autres disciplines (reformulation, enrichissement des concepts, pluralité des approches).

Petit rappel : plus de 50% des personnes dans le monde grandissent dans le bilinguisme.

Une personne – une langue : c’est toujours la même personne qui parle sa meilleure langue. Une maîtresse ne parle qu’en français, l’autre qu’en allemand. Ainsi les enfants pratiquent les deux langues au cours d’une même semaine. Cette méthode se rapproche du modèle familial de bilinguisme rencontré dans les couples mixtes. La scolarisation bilingue intervient dans la période la plus favorable pour l’enfant (entre deux et six ans) car plus l’enfant est jeune, plus l’acquisition lui est facile.
Il faut néanmoins respecter la période de silence de l’enfant qui va transférer à son rythme, différent de celui de ses petits camarades tout comme dans l’apprentissage de la langue maternelle où les enfants ne produisent pas tout de suite et pas tous au même âge.

Concrètement en maternelle il s’agit d’enseigner la langue étrangère en conduisant des activités dans la langue choisie, en s’appuyant sur l’activité réelle de l’élève, de manière à lui apprendre la langue de façon naturelle et directe.
En élémentaire on donne du sens aux apprentissages en utilisant la langue 2 dans des situations d’apprentissage général, au service des apprentissages dans les disciplines. Chaque discipline est enseignée dans les deux langues au fil des cycles et les contenus des disciplines restent prioritaires. En programmant les apprentissages sur un cycle et non sur une année, il n’y aura pas de perte de temps.

Il ne faut pas confondre niveau scolaire de l’enfant et bilinguisme. Il y a des enfants bilingues de différents niveaux scolaires dans une classe bilingue.
Les régions ayant adopté des filières bilingues généralisées (Luxembourg, Vallée d’Aoste, Grisons) montrent que l’enseignement bilingue est praticable par tous. Les élèves moins « scolaires » en profitent aussi, et n’obtiennent en tout cas pas de moins bons résultats scolaires qu’ailleurs.
En revanche le parcours bilingue peut être déconseillé dans certains cas: enfants allophones, enfants dont la langue 1 n’est pas stabilisée, enfants ayant un manque d’intérêt ou de motivation, enfants ayant des difficultés liées aux dys-.
L’acquisition du français est incontournable dans un lycée français du réseau AEFE et reste donc évidemment le cœur de cible de notre mission.

Il est important que dans chaque famille on prenne conscience du temps d’exposition réel à chaque langue. On peut ensuite agir pour favoriser l’une ou l’autre langue en choisissant la nounou, les loisirs et les activités hors temps scolaire, les activités qu’on mène avec ses enfants pour enrichir le lexique…
Les parents auront un retour par les évaluations pratiquées qui pourra les rassurer sur le niveau atteint par l’enfant, sachant que les évaluations pourront être réalisées de manière égale et judicieusement réparties dans les 2 langues.

+ Lettre de motivation des parents
+ Niveau approchant le A1 en oral pour les enfants (compréhension orale et expression orale)
+ Avis du conseil de cycle
+ Décision de la direction

Il ne s’agit pas d’un test mais d’un bilan de compétences qui est établi par les enseignants. L’enfant doit approcher le niveau A1 à l’oral pour bien démarrer le CP bilingue. Il s’agit de bien vérifier que les compétences de base sont acquises.

La mise en place en maternelle permet un bain linguistique aisé. Les enfants ont l’avantage d’avoir deux enseignants, deux approches différentes et donc deux fois plus de chances de comprendre. Mais les enfants peuvent démarrer également en MS ou en GS. Plus tôt ils auront démarré, plus grandes seront leurs chances d’arriver à un bilinguisme équilibré.
La mise en place en élémentaire se fait dans la continuité (cycle CP, CE1) et il est toujours possible d’intégrer des élèves volontaires et motivés en CE1, CE2 et CM … Les objectifs des prochains projets d’établissement du LFZ seront de préciser le parcours au collège avec des DNL (disciplines non linguistiques enseignées dans la langue 2) et si possible la double délivrance du baccalauréat français et de la maturité en allemand.

Non, le LFZ ne prévoit pas de préparation à l’examen du gymi. La conception de la scolarité à la française jusqu’au baccalauréat diffère de celle de la Suisse et nous respectons les programmes et les progressions prescrites par l’Éducation nationale française qui permettent à un pourcentage plus important d’une classe d’âge d’atteindre le niveau du baccalauréat général et technologique.

Cela dépend des choix de l’enseignant, qu’il fait en fonction de sa classe. De manière générale l’apprentissage de la lecture se fait en échelonné, l’enfant apprend à lire en français d’abord et en langue 2 on abonde le lexique et on travaille la phonologie pendant les premiers mois de l’année scolaire. Le transfert pour les enfants (lecture dans la langue 2) se fait au plus tard en janvier mais peut se faire spontanément plus tôt, ce qui est fréquent. En fait on apprend à lire qu’une fois !

L’allemand et l’anglais font d’objet d’un enseignement obligatoire de quatre heures par semaine pour chacune des deux langues, trois heures en Terminale.
En allemand, seuls les élèves arrivant au lycée et n’ayant jamais appris l’allemand ne sont pas obligés de suivre les cours d’allemand, des cours d’initiation peuvent toutefois leur être proposés. Pour les collégiens arrivant au LFZ sans jamais avoir appris l’allemand des cours de débutants sont proposés en renforcement, afin de permettre une mise à niveau rapide.

L’espagnol est également enseigné au lycée et depuis la rentrée 2017 au collège : les élèves ont ainsi la possibilité de commencer cette langue en 5ème ou en 2nde. Ils ont alors deux heures hebdomadaires au collège et trois heures au lycée.

Les élèves qui apprennent une autre langue peuvent en suivre l’enseignement par le CNED. Les notes qu’ils obtiennent dans le cadre de cet enseignement sont prises en compte sur les bulletins du LFZ.

Des heures de français langue étrangère (FLE) peuvent ponctuellement être proposées aux élèves du collège selon leurs besoins.

L’exposition à la langue en dehors des cours, l’investissement personnel et la motivation peuvent être équivalents dans une langue comme dans l’autre mais la vitesse d’apprentissage peut varier pour chaque langue. Si l’on compare par exemple l’allemand et l’anglais, on constate qu’il faut quatre ans d’allemand pour atteindre un niveau équivalent à celui qu’on atteint en trois ans d’anglais.
Dans un rapport sur l’enseignement des langues étrangères, établi à la demande du Haut Conseil de l’évaluation de l’école en 2005, on trouve la citation suivante :
« l’Institut de pédagogie cybernétique de Paderborn [qui] a comparé les durées d’apprentissage de plusieurs groupes d’élèves francophones, de niveau baccalauréat, pour atteindre un niveau dit « standard » et comparable dans quatre langues différentes : l’espéranto, l’anglais, l’allemand et l’italien. Les résultats sont les suivants : pour atteindre ce niveau, 2000 heures d’étude de l’allemand produisaient un niveau linguistique équivalent à 1500 heures d’étude de l’anglais, 1000 heures d’étude de l’italien et… 150 heures d’étude de l’espéranto.»

Pour chaque niveau de classe, il y a en allemand et en anglais trois ou quatre groupes de compétences, ce qui permet de répondre aux besoins de chaque élève. La mise en place de ces groupes permet de ne pas travailler dans la forte hétérogénéité de la classe mais de réunir sur trois ou quatre groupes (avec des effectifs en principe inférieurs à ceux de la classe) des élèves qui peuvent efficacement progresser ensemble. Le groupe 1 comprend les élèves les moins avancés, dans les groupes 3, ou 4, se trouvent les élèves les plus avancés.
Les élèves d’un même groupe n’ont cependant certes pas tous le même niveau dans toutes les compétences. Mais au sein des groupes de compétences les disparités entre élèves créent des situations d’apprentissage intéressantes. Les professeurs articulent les apprentissages linguistiques avec l’acquisition de savoirs et de savoir-faire disciplinaires et dans ce cadre la dynamique de groupe joue un rôle essentiel. Les interactions entre élèves et entre élèves et professeur nourrissent l’utilisation de la langue dans un processus collectif d’apprentissage.
Il est important de noter qu’un élève qui reste dans le groupe 1 durant tout le collège ne refait pas la même chose 4 années de suite mais a tous les moyens de progresser. Cependant, selon la motivation, l’investissement personnel et les capacités de l’élève (par exemple la maîtrise d’autres langues étrangères facilitant l’acquisition d’une nouvelle langue), la progression peut être plus rapide. Les enseignants peuvent ainsi proposer à un élève de passer du groupe 1 au groupe 2, par exemple. Cela permet d’individualiser les parcours. Il peut arriver également que les enseignants demandent à un élève de changer du groupe 3 au groupe 2, ou du groupe 2 au groupe 1. Cela n’a rien à voir avec un redoublement, mais signifie simplement que les professeurs estiment que c’est le groupe dans lequel est proposé l’enseignement le plus propice aux progrès l’élève, où l’accent est mis sur les compétences qu’il a le plus besoin de travailler.

On peut donner à titre indicatif les niveaux en s’appuyant sur le cadre européen de référence pour les langues, mais ce n’est pas toujours fiable dans la mesure où dans un même groupe il existe des échelons divers, dont les enseignants tiennent compte en opérant une différenciation au sein des groupes. D’une année sur l’autre, le niveau des groupes varie : le groupe 2 est, certaines années, très proche du groupe 3, alors que pour d’autres niveaux il ressemble plus à un groupe 1. Mais à niveau de langue proche, l’accent n’est pas toujours mis sur les mêmes compétences et les objectifs peuvent varier. Dans chaque groupe sont travaillées les quatre compétences langagières (compréhension de l’oral, expression orale, compréhension écrite et expression écrite). Cependant, selon les besoins des élèves, dans certains groupes la priorité peut être donnée à travers le travail en expression à la progression linguistique pour l’amélioration de la correction de la langue, alors que dans un autre groupe on s’attachera plus à rendre les élèves autonomes en complexifiant progressivement les tâches dans les différentes compétences.
S’il est difficile de déterminer ex ante le niveau d’un groupe, les enseignants de langue indiquent sur les bulletins le niveau du groupe en se référant le plus souvent aux niveaux du CECRL.

Ces niveaux sont définis dans le CECRL (cadre européen de référence, pour plus d’informations voir www.eduscol.education.fr/cid45678/cadre-europeen-commun-de-reference-cecrl.html). Cette classification n’est cependant pas pertinente pour des locuteurs natifs. On ne peut pas dire d’un collégien anglophone qu’il a le niveau C1, voire C2 en anglais. Les niveaux plus élevés supposent une capacité de réflexion liée à la maturité et ne peuvent pas être atteints à tout âge. Un francophone ne pourrait valider le niveau C1 à 14 ans puisqu’il faut savoir s’exprimer sur des sujets complexes et variés, savoir élaborer une problématique, structurer une argumentation etc. De ce fait, les niveaux que les enseignants sont amenés à mentionner sur les bulletins ne dépassent pas B2 au collège.
Au-delà de la question de maturité, selon leur parcours familial et géographique, les enfants dit « bilingues » n’ont que rarement le niveau d’un locuteur natif monolingue dans les quatre compétences langagières. Il convient également de noter qu’un niveau du CECRL ne correspond pas à une année scolaire. On ne monte pas d’un niveau chaque année, la progression est d’autant plus longue que le niveau est élevé.

D’une manière générale, il s’agit de développer les quatre compétences langagières (compréhension de l’oral, expression orale, compréhension écrite et expression écrite) dans le cadre du CECRL en donnant aux élèves les moyens de pratiquer une langue utile pour communiquer (questionner, débattre, argumenter…) qui leur assurera de l’aisance et de la mobilité dans leur vie professionnelle future tout en améliorant leur culture générale et leur réflexion sur des questions classiques et fondamentales relevant de la culture humaniste. On travaille donc la forme et le fond, surtout au lycée mais déjà au collège dans le respect des compétences du socle commun qu’il ne faut pas considérer isolément. Les enseignants de langue élaborent actuellement un document détaillant les objectifs et compétences visées dans chaque groupe. Ce document sera mis à la disposition des parents prochainement.

La composition relève de la responsabilité pédagogique du chef d’établissement qui la délègue aux professeurs de langues. En 6ème par exemple, les groupes sont constitués après échanges avec les enseignants de langue du primaire. à partir de la 5ème, les professeurs du collège-lycée se concertent. Le choix du groupe est fait par les pédagogues en charge et uniquement par eux car ils sont juges des savoir-faire et savoirs à acquérir. La mise en place de tests de langue permettant de guider leurs choix est à l’étude. Ainsi à la rentrée 2017 l’équipe d’anglais a conduit un projet pilote visant à évaluer le plus objectivement possible tous les élèves du secondaire.
Avec ou sans tests, l’aspect pédagogique (niveau de l’élève et marge de progression) est primordial dans la constitution des groupes. Les enseignants veillent également à ce qu’au sein des groupes puisse se créer une dynamique favorable et des interactions nécessaires à une bonne progression. Mais les considérations concernant la taille des groupes sont secondaires. Il est certes important d’éviter des groupes surchargés, mais en aucun cas d’équilibrer parfaitement les groupes.

Les enseignants adaptent en cours d’année les parcours de chaque élève et font changer de groupe (que ce soit pour aller vers un groupe de compétences plus ou moins élevés) tous ceux pour qui cela promet d’être positif en termes d’apprentissages et de répondre de façon optimale aux besoins. Les changements de groupe se font sur proposition de l’enseignant dès lors qu’il a constaté qu’un élève est en difficulté dans un groupe ou au contraire n’est pas assez stimulé. Un temps d’observation suffisant est donc nécessaire, et sauf cas particulièrement flagrant, les changements à la fin d’un trimestre ou d’une année scolaire sont privilégiés.
Dans le cas d’un élève qui intègre le groupe inférieur, les professeurs s’assurent bien que ce changement est lié à de réelles difficultés et non simplement au manque de travail, certains élèves souhaitant changer par « confort » et souci d’améliorer leur moyenne générale, ce que nous ne saurions cautionner.
Lorsqu’un élève est susceptible de rejoindre le groupe supérieur, les enseignants s’assurent qu’il a les moyens de fournir le travail supplémentaire pour s’adapter à son niveau (en regardant par exemple s’il n’est pas en difficulté dans d’autres matières : un changement sera déconseillé à un élève faible dans d’autres disciplines, alors qu’il peut constituer un défi motivant pour un enfant très à l’aise partout).
Il convient de rappeler qu’un enfant qui ne change pas de groupe sur plusieurs années ne stagne pas pour autant dans la mesure où le niveau de ce groupe augmente au cours de la scolarité. Pour un élève dans le groupe 1, il peut par exemple correspondre à A1 en début de collège et à A2-B1 en fin de collège).

Une même notion, un thème ou une compétence peuvent être travaillés, élargis et approfondis à des niveaux d’enseignement différents (donc sans reprise à l’identique) : c’est le principe de la progression spiralaire, dont le but est de complexifier à chaque fois les objectifs à atteindre. Il s’agit donc de vérifier les acquis et de réactiver régulièrement les apprentissages tout en les enrichissant. Par ailleurs, il convient de bien distinguer entre la connaissance passive et l’utilisation active.
Les études en sciences cognitives montrent bien à quel point l’entraînement est important pour l’automatisation. Pour l’acquisition d’une langue, la répétition est la clé de l’automaticité et de la mémorisation.
Il faut s’entraîner encore et encore, jusqu’à ce que la performance ait lieu sans attention. Repetitio est mater studiorum – l’entraînement, la répétition, le temps consacré à la tâche – telles sont les variables critiques dans l’acquisition des compétences complexes (y compris l’acquisition d’une langue étrangère). McLaughlin, B. & Heredia, R. (1996) Information-processing approaches to research on second language acquisition and use. Dans W. C. Ritchie & T. K. Bhatia (coord) Handbook of Second Language Acquisition, pp. 213-28. San Diego, Academic Press.

Le LFZ y encourage les élèves. Les enseignants proposent systématiquement aux élèves lycéens, et parfois déjà aux collégiens en allemand, qui en sont capables de passer différentes certifications. Ainsi dans le cadre des cours et des heures d’accompagnement personnalisé les élèves intéressés sont préparés aux examens suivants :
+ Allemand : DSD I et II
Certification multiniveau (A2/B1 ou B2/C1) – centre d’examen : LFZ
www.lfz.ch/fr/news/dsd.html
+ Anglais : IELTS
Certification multiniveau proposée de la seconde à la terminale – centre d’examen externe
www.ielts.ch/
+ Espagnol : DELE
Niveaux A1 à C2 – centre d’examen : LFZ
www.examenes.cervantes.es/es/dele/que-es

Pour les modalités des épreuves de langues au baccalauréat, merci de vous référer aux informations sur le site éduscol
www,eduscol.education.fr/cid60505/les-nouvelles-modalites-des-epreuves-langues-vivantes.html
ou au FAQ sur les épreuves de langues vivantes
Les candidats au baccalauréat choisissent quelles langues ils passent en LV1, LV2 et le cas échéant en LV3 lorsqu’ils sont en terminale, généralement au mois d’octobre.
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Ayant souvent un niveau supérieur à celui attendu en fin de secondaire en langues, les élèves du LFZ obtiennent généralement d’excellents résultats en au baccalauréat. Grâce aux groupes de compétences ils peuvent aller bien au-delà de la simple préparation de l’examen.
Rappel sur les niveaux visés au baccalauréat qui se réfèrent au niveau du CECRL:
+ LV3 : L’utilisateur élémentaire, niveau A2
Peut échanger des informations simples sur des sujets familiers et habituels.
+ LV2 : L’utilisateur indépendant, niveau B1
Peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage, raconter un événement, une expérience, défendre un projet ou une idée.
+ LV1 : L’utilisateur indépendant, niveau B2
Peut comprendre l’essentiel d’un sujet concret ou abstrait dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Il peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance, par exemple une conversation avec un locuteur natif. L’élève peut émettre un avis sur un sujet d’actualité et en débattre.
Afin de donner aux élèves toutes les chances d’être accepté par l’établissement d’enseignement supérieur de leur choix, les professeurs valorisent par différents moyens leur niveau, lorsqu’il est supérieur à celui que certifie une excellente note au baccalauréat. En ce qui concerne la procédure d’admission post-bac que suivent les élèves envisageant des études en France, les enseignants saisissent en ligne, au mois de mars, les moyennes par matière sur le portail Parcoursup. Ils corrigent ces notes saisies par rapport à celles des bulletins afin de mieux rendre compte du niveau des élèves. Bien souvent les notes en langues sur Parcoursup sont excellentes et seulement très légèrement en dessous des notes obtenues au bac, ce qui est généralement également le cas partout dans les autres établissements. De ce point de vue les élèves du LFZ ne sont pas désavantagés. Mais ils arrivent ainsi souvent à des moyennes générales très élevées grâce aux langues… qui ne sont pas forcément décisives pour les filières scientifiques. Par ailleurs, le niveau CECRL figure sur le bulletin de l’élève et dans le livret scolaire, cette mention permettant d’apprécier à sa juste valeur son niveau réel (un 18 de moyenne en A2 n’étant pas à mettre sur le même plan qu’un 15 en C1) ce qui n’est pas inutile pour les élèves qui rejoignent un autre système ou font des dossiers post-bac. Les enseignants qui siègent dans les commissions d’admission en CPGE, par exemple, prennent en compte ces informations. Pour les dossiers de candidature dans des universités étrangères, il est souvent demandé aux enseignants de terminale d’estimer les notes attendues aux épreuves du baccalauréat, ce qui permet également de rendre compte du réel niveau de chaque élève. Pour les dossiers de candidature hors Parcoursup dans des établissements en France, nous vous proposons également de joindre aux bulletins un document explicatif sur le niveau en langues au LFZ mentionnant ces notes attendues aux épreuves du baccalauréat, estimées par les professeurs.
Last but not least, les certifications en langues, auxquelles les élèves sont préparés au LFZ et qui sont reconnues internationalement, permettent d’attester leur maîtrise des langues.

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